La nouvelle éducation de Blanquer

Cette mesure apparaît en tout cas largement symbolique. Car 99 % des enfants de 3 à 5 ans sont déjà scolarisés. Et les parents qui le souhaitent gardent la possibilité d’opter pour l’instruction à domicile. Avec toutefois dans ce cas l’obligation de soumettre leur enfant, comme c’était le cas jusqu’ici à partir de 6 ans, à des tests « pour s’assurer de la conformité de l’enseignement assuré au droit de l’enfant à l’instruction ». Au risque de se voir une nouvelle fois taxé d’élitisme, l’ancien patron de l’Essec effectue un virage à 180 degrés par rapport à la politique de la majorité précédente, qui avait remis en cause les sections bilangues et européennes. L’admission des élèves dans ces nouveaux établissements, dit ainsi le texte, sera « soumise à la vérification de leur aptitude à suivre les enseignements dans la langue étrangère pour laquelle ils se portent candidats ». Cette nouveauté majeure est source d’inquiétudes dans le corps enseignant, qui met volontiers en avant la dimension individuelle du métier. D’autant que le ministre a prévenu que ces évaluations pourraient conditionner le versement de la part variable de la prime destinée aux professeurs exerçant dans l’éducation prioritaire renforcée.   Nos hommes politiques ayant parfois tendance à oublier leurs convictions en cours de route, réjouissons-nous que des journalistes soient là pour leur rappeler aujourd’hui leurs combats d’hier. Exemple avec Quotidien qui, dans son émission du mercredi 14 novembre, a rendu un fier service à notre ministre de la Transition écologique et solidaire. En 2010, François de Rugy, alors député, dénonçait avec véhémence la non taxation du carburant le plus polluant, à savoir, le kérosène qui fait voler les avions. Pour défendre sa position, à l’époque, l’élu ne manquait pas d’arguments, évoquant même un problème « particulièrement choquant du point de vue écologique et du point de vue social » et dénonçant sans ambiguïté « une injustice majeure. Huit ans plus tard, alors que le kérosène n’est toujours pas taxé et que la taxation de l’essence et du diesel, elle, continue de grimper, que pense désormais le François de Rugy devenu chef de l’écologie du pays ? Quotidien lui a posé la question très simplement… mais a eu bien du mal à obtenir une réponse. Dans cet extrait, François de Rugy laisse entendre à demi mots qu’il est difficile de taxer le kérosène car ça augmenterait le prix des billets d’avion. C’est contraire à ce qu’il réclamait en 2010 mais, surtout, c’est oublier qu’augmenter les taxes sur l’automobile fait également monter le prix des trajets, quotidiens ceux-ci et, pour beaucoup, incontournables. Compte tenu de la situation écologique, la taxation des carburants est une politique qui peut se justifier. Mais pour qu’une politique fiscale soit efficace et acceptée, elle se doit d’être juste.

Des vins riches en resvératrol

Le vin rouge est une riche source de resvératrol et contient beaucoup plus de resvératrol que le vin blanc. C’est parce que les peaux de raisin sont laissées avec le jus plus longtemps lors de la fabrication du vin rouge, et les peaux sont où la plus grande partie du resvératrol est trouvée. La teneur en resvératrol varie considérablement d’un vin rouge à l’autre. Alors, quels sont les meilleurs vins rouges pour le contenu de resvératrol? De loin, le contenu de resvératrol le plus élevé (environ 40 mg / litre) se trouve dans les vins rouges et blancs issus du cépage Muscadine à peau épaisse, originaire de Floride et d’autres parties du sud-est des États-Unis. Le vin de muscadine n’est cependant pas largement disponible en dehors des États-Unis. Les autres vins rouges contiennent généralement entre 2 et 12,5 mg de resvératrol par litre. Parmi les cépages les plus populaires, le pinot noir produit des vins présentant les niveaux de resvératrol les plus élevés. Le Pinot Noir a tendance à se développer dans les climats tempérés et humides, ce qui favorise également les moisissures et les levures qui attaquent la vigne et les autres plantes. Dans cet environnement humide, les plantes produisent des quantités accrues de resvératrol pour se défendre contre les dommages dus à l’oxydation résultant de la croissance fongique et d’autres pressions externes. Les scientifiques ont découvert que le resvératrol avait des bénéfices antioxydants similaires pour le corps humain. Le pinot noir originaire de Bourgogne, en France, ainsi que de l’Oregon, de l’État de Washington ou de la Nouvelle-Zélande, contient généralement plus de resvératrol que le vin équivalent d’une région plus chaude comme la Californie ou l’Australie. Les niveaux varieront également de manière significative d’une vendange à l’autre en fonction de la température et des précipitations pendant la période de croissance. Vous n’avez pas besoin de vous limiter à boire du pinot noir, mais d’autres vins rouges provenant de régions fraîches et humides du monde sont tout aussi susceptibles d’offrir de bons niveaux de resvératrol. La clé pour choisir un vin rouge qui vous donne une quantité décente de resvératrol est donc de connaître un peu de géographie. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site sur cette activité de cours d’oenologie à Saint Emilion qui est très bien élaboré sur ce sujet.

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Attentat De Strasbourg

Chérif Chekatt a été abattu par la police, ce jeudi 13 décembre, aux alentours de 21 heures. Le principal suspect dans l’attaque du marché de Noël de Strasbourg, qui a fait trois morts et treize blessés, dont cinq graves laisse derrière lui plusieurs interrogations.  « Pas un profil hybride » A commencer par le caractère terroriste de l’opération. S’agissait-il, oui ou non, d’un attentat ? Le Parisien cite le ministère de l’Intérieur qui, quelques heures avant le dénouement, assurait qu’aucune cellule de la sorte n’avait été détectée. « Chekatt, ce n’est pas un profil hybride qui fait des allers-retours entre délinquance et terrorisme, assure un haut fonctionnaire cité par le quotidien. C’est un individu qui a basculé en un laps de temps très court et pour des motivations étranges. »  Au lendemain de la mort de l’homme de 29 ans, calfeutré dans un appartement du quartier du Neudorf à Strasbourg, il ne semble plus y avoir de doutes quant à l’importance qu’a eu la perquisition menée à son domicile mardi matin. Elle aurait déclenché ou en tout cas précipité son attaque, relate Le Parisien.  Des complices radicalisés Plusieurs personnes gravitant autour de Chekatt ont été interpellées et mises en garde à vue. Elias B., Karim L. et Henni B, tous trois sont connus pour s’être radicalisés et formaient une bande criminelle avec l’homme abattu par la police jeudi soir.  Si aucun testament, aucun drapeau de Daech, aucun serment d’allégeance à l’organisation terroriste n’est trouvé lors des perquisitions, il demeure quelques éléments troublants. Chekatt avait récemment installé l’application de messagerie chiffrée Telegram les jours précédant la tuerie et cessé toute activité téléphonique le jour même. Selon Le Parisien, un cahier contenant des sourates guerrières du Coran recopiées a également été récupéré. Par ailleurs, le groupe Etat Islamique a revendiqué l’attaque de mardi soir, indiquant que le tireur « faisait partie des soldats de l’État islamique et il a mené cette opération en réponse à l’appel à viser les citoyens (des pays) de la coalition internationale ».

Aquitaine et Islam

L’Etat Islamique est un sujet d’actualité brûlant depuis plusieurs années. Mais cela pourrait changer dans les années qui viennent. Il y a peu, j’ai en effet assisté à un séminaire à Bordeaux où mes collègues et moi avons évoqué la question. Il a notamment été question des récents attentats qui sont pratiqués à travers toute la planète. Lors de cette discussion, j’ai été sidéré de voir que certains de mes collègues jugeaient que la situation ne cessait de s’aggraver ces derniers temps. Alors qu’en fait, c’est tout le contraire ! Le terrorisme est au contraire sur une pente descendante.
En effet, les récents attentats se caractérisent surtout par le fait qu’ils sont dûs à de simples amateurs. Ceux qui agissent (ou veulent agir) ne sont plus des soldats qualifiés provenant de Syrie et dûment entraînés, pouvant mener des attaques simultanées comme celles de 2015. Désormais, ce sont des types comme vous et moi, fraîchement radicalisés, qui souhaitent seulement perpétrer un massacre avec les moyens du bord. Ce sont des ados à la ramasse qui préfèrent mourir et profitent de la mouvance djihadiste pour faire évacuer leurs problèmes. Evidemment, cela pose problème. Avec l’éclosion de ces postulants au djihad, le nombre de candidats au suicide a littéralement explosé. En effet, il n’est plus nécessaire de partir à l’étranger et d’en revenir pour faire un carnage. Un ado à peine pubère peut devenir candidat, ou un homme au chômage suffit. Mais d’une part, l’aspect amateur de ces nouveaux projets fait qu’ils sont dans l’ensemble bien plus faciles à déjouer. Mais d’autre part, cela signifie surtout que Daech est en pleine régression : il doit recourir à des débutants pour continuer d’exister. Le nombre d’attentats ne nous dit pas sa puissance : il nous dit surtout à quel point il manque de ressources ! Le Califat continuera clairement à poser problème dans de nombreux pays dans les années à venir, mais tout porte à croire que le pire est déjà passé.
Quoi qu’il en soit, ce séminaire a été une vraie réussite. D’ailleurs, je vous mets en lien l’agence qui s’en est occupée. Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence de ce séminaire en Aquitaine. Suivez le lien.

Les services d’aide à la personne en France

La loi du 29 janvier 1996 et son décret d’application du 24 juin de la même année modifient le panorama des services à domicile. L’agrément, créé en 1991 et réservé aux structures associatives, est ouvert aux entreprises commerciales. L’année 1996 voit également apparaitre le titre emploi service (TES) qui permet aux entreprises de financer en partie des services pour leurs salariés. La loi du 21 juillet 2001 crée l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) dont l’ambition est de renforcer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie en leur permettant de bénéficier des aides nécessaires à l’accomplissement des actes de la vie courante. Les départements (conseils généraux) sont en charge de l’attribution et de la gestion de cette prestation sociale. La loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale introduit un nouvel article L. 312-1 dans le Code de l’action sociale et des familles, qui concerne toutes les structures du secteur de l’aide à domicile, à l’exclusion des établissements et services en direction des familles. Elle peut être résumée en quatre grandes orientations : – elle renforce le droit des « usagers », – elle donne un fondement légal à l’aide à domicile, qui n’en avait pas jusque-là. – elle produit l’amélioration de la planification qui repose sur deux piliers, les autorisations et le Conseil supérieur des établissements et services sociaux et médico-sociaux couplé à des schémas d’organisation. – Elle devrait permettre une meilleure coordination des décideurs et des acteurs (analyse concertée des besoins, des conventions, des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens…) La loi du 11 février 2005 introduit la prestation de compensation du handicap (PCH), amenée à remplacer progressivement l’allocation compensatrice tierce-personne (ACTP). La loi du 26 juillet 2005 dite loi Borloo détermine deux modes d’intervention. 1) Le mode prestataire : l’utilisateur fait appel à un organisme qu’il paye en contrepartie d’un service. Ce mode d’intervention est principalement assuré par les structures associatives à but non lucratif et les entreprises privées à but lucratif. 2) Le mode mandataire et l’emploi direct ou gré à gré : l’utilisateur est l’employeur du salarié intervenant à son domicile. Il fait appel à un organisme- le service mandataire- pour l’aider à assurer sa fonction d’employeur : le service mandataire assure les formalités administratives relatives à l’emploi du salarié et à la gestion de son contrat de travail.

L’engagement de la jeunesse

Nombreux sont les enfants et les jeunes qui ont le désir de s’investir plus directement pour améliorer leur environnement, leur quartier, la vie de leurs proches ou de leurs concitoyens et de découvrir d’autres investissements que ceux développés à l’école. A1’adolescence, les enfants peuvent faire des choses et ne vont plus dans les structures, notamment par ce qu’ils aspirent à des activités plus autonomes. De plus, permettre à des jeunes de s’impliquer activement dans le débat public, dans la conception et la réalisation d’innovations sociales, c’est favoriser le développement de citoyens actifs, éclairés, c’est solidifier le socle de la démocratie. C’est également mieux piloter, enrichir, stimuler la définition et la mise en place de politiques aptes à répondre aux enjeux contemporains : la co-construction avec des jeunes peut favoriser la conception de solutions en « décalage », innovantes et pertinentes. Les pratiques scientifiques, techniques, artistiques, culturelles ou sportives, lorsqu’elles sont l’objet d’un investissement personnel sont toutes des pratiques d’engagements potentiels des enfants et adolescents, puisque s’y engage alors leur désir et une persévérance singulière, à condition de pouvoir déployer l’insertion d’un projet autonome dans un certain collectif (par exemple développer un groupe de musique, une appli etc.). Mais elles n’épuisent pas le champ de l’agir. Premier axe. L’aspiration environnementale et solidaire des jeunes croît. Mais, en ce domaine, peu est proposé aux mineurs. Plus globalement les pratiques qui font souvent une large place à une posture d’engagement et de développement d’un projet en propre gagneraient à s’appuyer sur des lieux fédérateurs. De nombreux espaces jeunes sont susceptibles de répondre à ce besoin (maisons de quartiers, centres sociaux, Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), bibliothèques qui abritent de plus en plus des espaces de travail partagés, etc.). Mais les lieux d’animation culturelle et socio-culturelle ne sont pas toujours adaptés à l’aspiration des adolescents : « être avec leurs pairs, participer à des actions collectives, être encadrés de façon souple par un professionnel compétent pour être protégés et conseillés » figurent parmi leurs attentes en matière de loisirs.

Une évolution des usages vers un accès à internet de plus en plus mobile

En 10 ans, internet a intégré le quotidien de la plupart des Français. Il convient de souligner qu’en 2005, seulement 52 % des Français déclaraient accéder à internet. Aujourd’hui, plus des trois quarts se connectent tous les jours. Pour ce faire, les équipements sont multiples : l’ordinateur, la tablette et le smartphone constituent le trio de tête. Ce dernier est plébiscité par les internautes ; en effet, 48 % d’entre eux placent le smartphone en tête en 2017, devant l’ordinateur, préféré par 43 % des internautes. La place prédominante des smartphones dans l’accès à internet n’était cependant pas une évidence au début des années 2000. À l’époque, l’ordinateur était le seul point d’accès à internet. Et chaque équipement avait alors son propre usage. Les téléphones, d’abord fixes, puis mobiles à partir de la fin des années 1990, ne servaient qu’à communiquer par la voix ou par des messages SMS. C’est la commercialisation du premier iPhone en 2007, puis de l’iPad au début des années 2010, qui a bouleversé les usages et doté les équipements mobiles d’une connexion à internet. Aujourd’hui, 73 % des Français possèdent un smartphone, contre 17 % en 2011. L’usage privilégié en est la navigation sur internet pour 64 % des Français, contre seulement 6 % en 2007. Les tablettes, quant à elles, continuent de progresser au sein des foyers et sont aujourd’hui utilisées par 44 % des individus en France, contre à peine 4 % en 2011. L’accès à internet s’est déplacé du fixe vers le mobile, au point qu’aujourd’hui, la part des Français ne possédant qu’un accès mobile augmente – 5 % en 2017 contre 3 % en 2016 – quand la part d’utilisateurs ne disposant que d’un accès fixe diminue – 19 % en 2017 contre 28 % en 2016.

Des contrôles sur place trop rares

La CNAVTS a amorcé la mise en œuvre de contrôles d’existence sur place sur des échantillons de ressortissants du régime général dans le cadre de deux missions en Algérie conduites en 2012, puis en 2016, en coopération avec le ministère des affaires étrangères. En 2012, cette démarche expérimentale a porté sur la vérification, par les trois consulats français en Algérie, de l’identité et de l’existence d’une centaine d’assurés sur lesquels portaient des suspicions de fraude. Elle a entraîné la suspension du paiement de près de 30 prestations, les assurés concernés ne s’étant pas déplacés au consulat alors qu’ils y étaient convoqués. En 2016, sur un échantillon élargi à 200 assurés, la mission a produit des résultats voisins avec la suspension du versement de 45 prestations, ce qui a permis d’éviter un préjudice de près 2 M€ pour la sécurité sociale. Les dossiers contrôlés en 2012 et 2016 ayant fait l’objet d’un ciblage en fonction de risques identifiés en amont, les résultats obtenus ne sauraient être extrapolés à l’ensemble des bénéficiaires de prestations. Ils attestent cependant l’ampleur des redressements auxquels des contrôles sur place ciblés peuvent conduire. Cette démarche de coopération entre le ministère des affaires étrangères, la direction de la sécurité sociale et la CNAVTS devrait ainsi être impérativement renouvelée, élargie à un plus grand nombre de dossiers et étendue à l’ensemble des pays, en nombre limité, qui concentrent les principaux enjeux financiers. À la suite de l’enquête de la Cour, le recrutement de quatre agents (en équivalent temps plein) envisagé par la direction de la sécurité sociale et par le ministère des affaires étrangères constitue en ce sens un premier progrès s’il se concrétise. Au moment des constats de la Cour (mai 2017), la CNAVTS n’avait pas communiqué à l’AGIRC-ARRCO l’identité des plus de 70 assurés et ayants droit pour lesquels elle a effectué des suspensions de versement des prestations de base afin que les institutions de retraite complémentaire interrompent leurs propres règlements. Sur ces assurés et ayants droit, 16, soit 22 %, continuaient à percevoir des retraites complémentaires. La dimension internationale des paiements de retraites est insuffisamment prise en compte par les organismes qui en assurent la gestion, comme le montrent le manque de fiabilité des données et l’hétérogénéité des dispositifs destinés à limiter les risques et à lutter contre les fraudes, au-delà du trait commun lié à l’envoi en ordre dispersé de demandes de certificats d’existence. Des objectifs plus ambitieux de maîtrise des risques liés au versement de prestations de retraite à des résidents à l’étranger apparaissent ainsi nécessaires.

Direction Marseille

Ma DRH nous pousse à suivre à des incentives, mais généralement, c’est à mon sens une perte de temps. Mais en de rares occasions, il m’arrive de suivre un incentive d’exception. Et lundi dernier, c’est à un de ceux-là auquel j’ai participé la semaine dernière à Marseille. Ce qui est sûr, c’est que ça nous a pas mal bousculés, mes collègues et moi. On nous a pris à revers dès le début. Lorsque nous avons rejoint la salle réservée pour l’occasion, nous avons commencé à nous poser côté public. Mais l’on nous a alors invités à gagner la scène, où nous avons passé la journée. C’est plus éloquent que de subir un sermon anesthésiant expliquant qu’il ne faut pas rester simple spectateur ! Toujours pour sortir du cadre, nous avons été invités à nous disposer par équipe opérationnelle. Ce qui n’était encore jamais arrivé. En temps normal, on nous invite à méditer sur un thèmeassez convenu. Mais cette fois, nous avons en effet du faire face à un sujet beaucoup plus épineux sur lequel travailler : « Quelles actions concrètes l’équipe d’à côté devrait-elle mener pour gagner en efficacité ? ». Il y a eu un grand moment de flottement lorsqu’on a compris qu’il fallait dévoiler les dysfonctionnements des collègues. Mais les participants y sont allés de manière frontale. Et lorsque la présentation des points à travailler pour chaque équipe, certains chefs de service ont grincé des dents. Et histoire d’enfoncer le clou, chaque équipe a dû s’engager à implémenter les deux tiers des actions suggérées. Cette méthode nous a pas mal bousculé, elle a eu l’effet escompté. J’ai beaucoup apprécié la méthode employée pour cet incentive à Marseille, et j’observe déjà des changements dans le travail. Tenez, je vous mets en lien l’agence qui s’est chargée d’organiser cet incentive. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité incentive à Marseille.

Conférence de Dieppe sur le terrorisme

Vendredi dernier, la direction m’a envoyé à Dieppe en Normandie pour y suivre un colloque où j’ai eu l’occasion d’avoir une discussion très intéressante avec plusieurs participants sur l’EI, et en particulier sur les dernières vagues d’attentats ratés qui ont été perpétrés un peu partout dans le monde. Assez vite, je me suis rendu compte que mes interlocuteurs étaient très sombres quant à l’avenir. Ce qui m’a, je dois dire, un peu surpris. Car à mes yeux, la situation est globalement en train de s’améliorer : ces attentats sont en fait des signes positifs pour notre avenir. Pourquoi ? Parce que les récentes attaques font essentiellement preuve d’amateurisme. La menace n’est donc plus du fait de commandos expérimentés, pouvant mener à bien des attentats comme ceux du Bataclan. Aujourd’hui, ce sont davantage des personnes inexpérimentées qui veulent réaliser un bain de sang et faire la une des journaux. Il s’agit le plus souvent de gosses mal dans leur peau qui choisissent de résoudre leurs problèmes par le sang. Bien entendu, cela reste tout de même un gros problème. D’autant qu’avec ces nouvelles recrues, le nombre de terroristes susceptibles de nuire s’accroît considérablemnet : il n’est plus indispensable de partir en Syrie et de s’y entraîner des mois durant pour passer à l’acte ; n’importe quel clown peut être candidat au djihad. Cela dit, leur manque d’expérience fait qu’ils font bien moins de victimes, et ce même quand ils arrivent à leur objectif. Les initiatives locales n’ont en rien la force des attaques programmées depuis la Syrie. Mais surtout, cela nous apprend que l’EI décline véritablement, puisqu’il en est réduit à employer des apprentis pour inspirer la peur. Et selon moi, c’est vraiment un excellent présage pour la suite. L’Etat Islamique va probablement continuer à sévir, mais je crois que ce sont des années de vache maigre qui l’attendent. Toujours est-il que ce colloque donnait sérieusement à réfléchir. Pour en savoir plus sur cet événement, suivez le lien vers l’organisateur de ce séminaire en Normandie.

conf