L’Auvergne en hélico

Nous sommes tant habitués à ce monde qu’on n’y prête plus vraiment attention. On le sillonne chaque jour en voiture, et il se réduit à un décor auquel on prête peu attention. Mais je pense que quelquefois renouer avec lui. Ce que j’ai fait avant-hier, grâce à un baptême en hélico à Clermont en Auvergne. Suivant l’exemple de John Keating, je me suis élevé pour découvrir notre belle planète sous un angle neuf. Tout là-haut, j’ai pu contempler des paysages fascinants. Mais le vol s’est révélé être bien plus qu’une succession d’images de cartes postales. Son principal intérêt était dans le fait de découvrir combien le monde des hommes est minuscule. Lorsqu’on est en bas, plongé dans sa vie, on pense que le monde des hommes représente tout, et que nos vies sont importants. Pourtant, il suffit de contempler le monde d’en haut pour voir combien nos vies ont peu d’importance. Au menu du jour, 20 minutes de ravissement.
Un vol à bord d’un hélicoptère est assez étrange. L’appareil s’envole progressivement : l’envol se fait donc en toute tranquillité. Pour autant, une fois là-haut, on a plus de sensations que dans un avion : l’appareil penche en avant pour aller de l’avant, de fait ça fait quelque chose dans l’estomac. Ce n’est pas franchement insupportable ni de vraiment terrifiant : c’est juste étonnant.
A quelques centaines de mètres d’altitude, la ville n’est qu’une simple tache sur le tissu de la terre. J’ai compris que toutes ces choses qui agrémentent notre quotidien ne sont finalement que de simples grains de poussière dans l’immensité du monde. Et que nous vivons le temps d’un battement de coeur au regard de l’univers. C’est une vérité que nous savons tous, évidemment, mais le fait de savoir tout ça et le fait de l’éprouver. On sait aujourd’hui que l’homme n’est pas au centre du monde. Mais au quotidien, nous gardons l’impression d’être le centre de tout. C’est une magnifique expérience que de sortir de sa carapace et de prendre conscience de la grandeur du monde. Si vous en avez un jour la possibilité, je vous conseille chaudement d’effectuer un vol en hélicoptère. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site sur ce de baptême de l’air en hélicoptère en Auvergne qui est très bien fait sur ce sujet.

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L’Écosse juge «logique» un référendum d’indépendance

La première ministre écossaise Nicola Sturgeon a jugé jeudi «logique» l’automne 2018 comme possible date pour organiser un nouveau référendum d’indépendance, dans un documentaire sur la BBC.  Interrogée sur la possibilité d’un second référendum d’autodétermination, Mme Sturgeon a assuré «ne rien exclure» face au Brexit, dont les Écossais ne veulent pas.  Questionnée spécifiquement sur la possibilité qu’il se tienne à l’automne 2018, elle a répondu: «je pense que quand le genre d’accord obtenu par le Royaume-Uni sur la sortie du pays de l’Union européenne deviendra clair, ce serait une date logique (…) si c’est le chemin que nous choisissons de prendre».  Depuis le référendum du 23 juin qui a vu les Britanniques voter à 52 % en faveur d’une sortie de l’UE, Mme Sturgeon a répété à plusieurs reprises qu’un référendum d’indépendance était «légitime» et «très probable» parce que les Écossais s’étaient prononcés à 62 % pour un maintien dans l’UE.  Début mars, la première ministre britannique Theresa May avait dénoncé l’«obsession» pour l’indépendance de l’Écosse du parti nationaliste écossais SNP de Mme Sturgeon.  Le référendum d’autodétermination organisé en septembre 2014 avait vu les Écossais voter à 55 % en faveur du maintien au sein du Royaume-Uni.  Selon un sondage de l’institut Ipsos Mori publié jeudi, et effectué entre le 24 février et le 6 mars, l’indépendance connait un gain de popularité avec 49 % des sondés qui y seraient favorables contre 51 % défavorables, les indécis ne représentant que 0,6 %.  52 % des 1029 personnes interrogées estiment par ailleurs que Mme Sturgeon «fait un bon travail» pour défendre les intérêts des Écossais face au Brexit, contre 24 % qui estiment que Mme May défend bien leurs intérêts.    La première ministre écossaise Nicola Sturgeon a jugé jeudi «logique» l’automne 2018 comme possible date pour organiser un nouveau référendum d’indépendance, dans un documentaire sur la BBC.  Interrogée sur la possibilité d’un second référendum d’autodétermination, Mme Sturgeon a assuré «ne rien exclure» face au Brexit, dont les Écossais ne veulent pas.  Questionnée spécifiquement sur la possibilité qu’il se tienne à l’automne 2018, elle a répondu: «je pense que quand le genre d’accord obtenu par le Royaume-Uni sur la sortie du pays de l’Union européenne deviendra clair, ce serait une date logique (…) si c’est le chemin que nous choisissons de prendre».  Depuis le référendum du 23 juin qui a vu les Britanniques voter à 52 % en faveur d’une sortie de l’UE, Mme Sturgeon a répété à plusieurs reprises qu’un référendum d’indépendance était «légitime» et «très probable» parce que les Écossais s’étaient prononcés à 62 % pour un maintien dans l’UE.  Début mars, la première ministre britannique Theresa May avait dénoncé l’«obsession» pour l’indépendance de l’Écosse du parti nationaliste écossais SNP de Mme Sturgeon.  Le référendum d’autodétermination organisé en septembre 2014 avait vu les Écossais voter à 55 % en faveur du maintien au sein du Royaume-Uni.  Selon un sondage de l’institut Ipsos Mori publié jeudi, et effectué entre le 24 février et le 6 mars, l’indépendance connait un gain de popularité avec 49 % des sondés qui y seraient favorables contre 51 % défavorables, les indécis ne représentant que 0,6 %.  52 % des 1029 personnes interrogées estiment par ailleurs que Mme Sturgeon «fait un bon travail» pour défendre les intérêts des Écossais face au Brexit, contre 24 % qui estiment que Mme May défend bien leurs intérêts.

A Salzbourg

« Il faut que je voie cet endroit. » C’est une phrase qui revient souvent chez moi. Je me suis rendu dans tant de coins incroyables au cours de ma vie. Simplement parce que j’en avais vu une photo, ou la description dans un roman. Une fois installée, l’envie de découvrir le lieu de mes propres yeux ne disparaissait plus. Des années se sont souvent écoulées avant que ma femme et moi ne fassions le voyage, mais j’ai toujours fini par m’y rendre pour voir par moi-même. Récemment, par exemple, j’ai fini par découvrir Salzbourg pendant un voyage de groupe, alors que cela faisait à peu près deux ans que j’avais envie d’y aller. Néanmoins, ce dont je me suis rendu compte au fil des années, c’est que ce ne sont pas nécessairement les sites les plus connus qui sont les plus palpitants à visiter. Certains endroits sont en fait tellement célèbres que la réalité s’y révèle incapable de combler nos attentes. Comme si nous avions déjà trop vu ces lieux pour nous en étonner, pour les savourer. J’avais par exemple si souvent croisé la route 66 au cinéma que sa découverte IRL ne m’a pas fait grand effet, au final (j’ai préféré à cet égard les routes du Maroc). Je pense que les sites les plus connus méritent tout de même qu’on leur sacrifie un regard, mais que ce sont surtout les sites moins convenus qui font vraiment effet. De nos jours, pouvoir découvrir un site sans en avoir d’image préétablie fait tout le sel de l’aventure. Un sel d’autant plus précieux qu’il devient de plus en plus rare : on voyage essentiellement à coup de guides et de recommandations. Or, il me semble que c’est dans ces moments-là quand on découvre un lieu sans rien en connaître, qu’on découvre le plus. Si la rencontre de la faune procure d’ailleurs toujours un tel bonheur, c’est parce que nous n’avons aucune certitude à l’avance d’apercevoir ou non des créatures sauvages. C’est ce qui fait qu’observer un ours brun s’emparer d’un saumon au-dessus d’un ruisseau déchaîné et n’en faire qu’une bouchée est une image que l’on garde à vie. Pendant mon voyage de groupe en Autriche, je me suis également rendu compte d’une chose : par moments, le plus beau du voyage n’est pas même dehors mais dedans. De fait, les meilleurs souvenirs de ce dernier voyage resteront les échanges que nous avons pu avoir dasn le bus avec d’autres participants. Bref, tout ça pour dire que lorsqu’on part en voyage, il faut sortir la tête de son guide : le plus important n’est presque jamais dans les momuments qu’il décrit, mais justement entre les lignes. Si ce voyage en Autriche vous intéresse, je vous invite n tout cas à jeter un coup d’oeil sur le site par lequel nous sommes passés !

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